En bref
Ce groupe de travail cherche à appréhender le territoire, tant urbain que rural, tant sauvage que domestique, comme un espace à investir – ou un espace à échapper. Non pas centripète mais centrifuge, le territoire existe par ses marges que ne borne aucun horizon, toujours repoussé ; il existe par les déplacements – volontaires ou non – de celles et ceux qui, humains ou non-humains, l’arpentent, traçant des frontières. Par le territoire, se forgent aussi des identités nationales, des figures de l’ennemi et des rapports de force, souvent violents. Les territoires autres seraient alors les modalités multiples selon lesquelles il est vécu et redéfini au sein des pratiques artistiques. C’est ainsi que nous entendons l’envisager au gré de travaux consacrés au milieu ou au paysage, à l’étranger·e et à l’exil. Au-delà des approches thématiques et esthétiques, il serait possible d’envisager le territoire du point de vue des politiques culturelles en tant qu’espace de mise en relation de publics et d’un artiste ou d’une œuvre.
Ce groupe de travail sur la thématique « Les territoires autres » ambitionne de répondre ainsi à un aspect du programme de recherche « L’art traversant le politique : discours, représentations et pratiques ».