En bref
Depuis le début du siècle, un nombre grandissant d’artistes élabore des stratégies créatives impliquant des partenaires non-humains, issus du biotope ou en prise avec les évolutions technologiques, et notamment les intelligences artificielles. D’un côté, les tentatives de collaboration avec des acteurs non-humains posent la question de la correspondance ou de la dissonance des rythmes humains et des rythmes qui lui sont a priori étrangers. De l’autre, l'apparente automatisation de la fabrication des images et des regards nécessite d'interroger les rapports de pouvoir exacerbés, reconfigurés ou initiés par les algorithmes. Les œuvres considérées dans ces réflexions permettent ainsi à ce groupe de travail d'envisager les interactions possibles avec des regards autres, échappant aux normes, qu'elles soient anthropomorphiques ou automatisées.
Ce groupe de travail sur la thématique « Les interactions humains / non humains » ambitionne de répondre ainsi à un aspect du programme de recherche « L’art traversant le politique : discours, représentations et pratiques ».