Hae-Lim Lee, née en 1991, est une soprano et musicologue sud-coréenne. Elle est enthousiasmée aussi bien par le répertoire classique que le répertoire contemporain.
Elle a fait des recherches sur la question des tensions et du dynamisme corporel chez les chanteurs dans son mémoire de Diplôme d’État à l’école Supérieure de Musique de Dijon sous la direction de Jean Tabouret et l’enseignement d’Agnès Mellon. Après avoir obtenu le DNSPM et le DE, elle intègre la Haute École des Arts du Rhin à Strasbourg. Elle a continué à étudier en master en l’élargissant notamment au domaine de la musique contemporaine. Dans son mémoire de Master intitulé L’influence des techniques de parlé-chanté dans la musique contemporaine vocale sur la décontraction des chanteurs, elle a principalement fait des recherches sur le parlé-chanté et le lien entre l’interprétation du parlé-chanté et la décontraction. Elle a traité les différentes pièces – de John Cage, Luciano Berio, George Crumb, Kaija Saariaho, Ivan Fedele, Arturo Gervasoni, Ivo Malec, Wolfgang Rihm – qui présentaient différentes manières de composer le parlé-chanté et différents types de vocalités contemporaines. Elle continue à faire des recherches sur le chant contemporain en tant que doctorante au sein de l'ACCRA à l’Université de Strasbourg et dans le cadre du Collège GLAREAN. Sa thèse, menée sous la direction de Pierre Michel, est consacrée à l’étude des vocalités de type asiatique chez les compositeurs coréens, japonais et européens depuis les années 1960. Elle étudei l’interprétation des œuvres vocale de Younghi Pagh-Paan, Isang Yun, Toshio Hosokawa, Yoritsune Matsudaira, Giacinto Scelsi, Jean-Claude Eloy.
Dans son parcours artistique, elle chante aujourd’hui en collaboration avec divers artistes lyriques, instrumentistes ou chanteurs dans le vaste répertoire de la musique sacrée aux œuvres contemporaines.