Diane Souclier est musicologue et professeur d’éducation musicale et de chant choral dans le secondaire. Après un Deug et une Licence de musicologie obtenus à la Faculté de Lettres et Sciences humaines de Dijon, son appétence pour l’enseignement l’a conduite à préparer le CAPES d’éducation musicale et de chant choral qu’elle a obtenu en 2010. En 2021, elle est entrée en 2ème année de Master Etudes et Recherches en Musique à l’Université de Strasbourg. Son mémoire, préparé sous la direction de Mathieu Schneider, obtenu avec la mention « très bien », porte sur l’Etude du temps et du rythme dans la musique de ballet d’Igor Stravinsky lors de sa collaboration avec les ballets russes de Serge Diaghilev 1909-1914 ; le genre du ballet comme lieu privilégié de l’expression de la modernité au début du XXème siècle.
Depuis octobre 2023, elle prépare une thèse intitulée La musique de Ballet en France de 1870 à 1914, Contexte social, genre, forme et esthétique, sous la direction de Mathieu Schneider, professeur en musicologie à l’Université de Strasbourg. Son travail porte sur la question de la musique de ballet en France au tournant des XIXe et XXe siècle. Période charnière pour l’histoire de la musique et de la danse, son étude s’attarde plus particulièrement sur le statut du compositeur de ballet de la fin du XIXe siècle, l’évolution stylistique de la musique de ballet autonome et du ballet dans l’opéra (microforme, macroforme, instrumentation, questions esthétiques…) et du renouveau musical et chorégraphique lorsque le ballet devient une œuvre d’art totale. Le cœur de sa thèse a pour ambition de proposer une typologie de la musique de ballet et de mettre à jour les caractéristiques musicales du genre. Son travail est l’occasion de questionner le paradoxe communément admis selon lequel à la fin du XIXe siècle le genre tombe en désuétude, et c’est avec les Ballets russes qu’il devient le lieu privilégié de la modernité.