En bref
affiliation à l'UR 3402 - ACCRA : depuis 2002
affiliation à l'UR 3402 - ACCRA : depuis 2002
Après un parcours d‘études philosophiques (DEUG-Aix-en-Provence ; licence-Paris 10 ; cours de Jean-François Lyotard-Vincennes /Paris 8), un DEA de Philosophie de la culture (Paris 1) et un DEA de linguistique (EHESS), Corine Pencenat a soutenu son doctorat, Le cirque comme « objet représentatif de l’esprit moderne » dans la peinture de Fernand Léger, à l’EHESS dirigé par Louis Marin. Membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art depuis 1987, elle écrit dans les revues spécialisées en art contemporain, et des préfaces de catalogues. La recherche est mise à l’épreuve par la pratique du trapèze fixe (Pierre Bergame), du masque (Jacques Lecoq) et des arts martiaux (Marie-Paule Panza). Ce parcours contribue au développement d’une approche transversale des questions théoriques à propos de l’art moderne et contemporain qui l'a vu être commissaire d’exposition (La Villette) et monter des ateliers d‘écriture (Théâtre Le Maillon Haute-Pierre). Elle a obtenu plusieurs bourses du Centre national d’arts plastiques (CNAP), et dirigé plusieurs études pour le Ministère de la culture et de la communication, notamment autour de la commande publique ainsi que pour Architecture Studio (Parlement européen).
Ses premiers cours en accord avec la recherche engagée pour la thèse ont eu lieu à la nouvelle École nationale des arts du cirque (Châlons-en-Champagne) où elle travaille avec les toutes premières promotions qui ont transformé le cirque contemporain. Après avoir enseigné et monté des séminaires alliant théorie et pratique dans de nombreuses écoles d’art et de spectacles, elle a intègré l’Université Marc Bloch à Strasbourg en 2002 (HDR à l’Université de Strasbourg en 2012), où elle fut responsable de plusieurs publications collectives, d’un Master professionnel Critique-essais (2007-2009), de journées d’études, de tables-rondes et d’un Laboratoire de recherche Arts visuels/Design.
Ses publications travaillent sur les liens entre arts visuels et arts vivants, articulés autour de la scénographie et questionnés au niveau dramaturgique à partir de la dimension spectaculaire du social et de possibles réponses anti-spectaculaires par, et dans les arts. Ses champs théoriques actuels interrogent l’évolution du logos aux prises avec les outils technologiques numériques qui allient le texte et l’image (en mouvement, et pas), remplacent la mémoire individuelle (à commencer par celle du corps en prise avec son environnement), et créent un rapport immersif où disparaît la distance entre soi et le monde, ce qui induit de questionner les rapports entre l’espèce humaine et l’animalité, ainsi que les modes de transmission de la pensée.