Jacques Viret Professeur honoraire en musicologie, Université de Strasbourg (ancien membre chercheur)

Parcours professionnel

     Jacques Viret est né à Lausanne en 1943. De nationalité française et suisse, il a fait dans sa ville natale des études de lettres classiques (maîtrise latin-grec à l’université) et musicales (piano, orgue et théorie à l’Institut de Ribaupierre). En 1965 il a obtenu le Diplôme pour l’Enseignement des Branches théoriques à la Société Suisse de Pédagogie Musicale. De 1959 à 1981 il a été organiste de paroisse (protestante) à Pully près de Lausanne.

     En 1970-1971, après trois ans d’enseignement secondaire, il fréquente l’Institut de Musicologie à l’université de Paris-Sorbonne, dirigé par Jacques Chailley, et y obtient le Certificat d’Études Supérieures de Musicologie. En 1971-1972 il enseigne la théorie musicale au Conservatoire et à l’Institut de Ribaupierre, Lausanne, et est critique musical à la Nouvelle Revue de Lausanne. En 1972 il est nommé enseignant à l’Institut de Musicologie de l’université de Strasbourg, dirigé par Marc Honegger. Il y accomplira toute sa carrière universitaire, d’abord comme assistant associé, puis comme maître-assistant titulaire depuis 1978, enfin comme professeur titulaire depuis 1985. En 1981 il soutient à Paris-Sorbonne sa thèse de doctorat d’État ès-lettres, mention musicologie, sur les structures mélodiques du chant grégorien, sous la direction de Jacques Chailley. Entre 1996 et 2009, il collabore régulièrement aux Journées Scientifiques de Musicothérapie, organisées par le département de Formation Continue de l’université de Paris V (prof. Édith Lecourt). Il prend sa retraite en 2009.

Thèmes de recherches

  • Le chant grégorien et la musique médiévale
  • Les lois générales et la signification de la musique, dans la ligne de la « philologie musicale » de Jacques Chailley, en rapport avec les mathématiques, la physique, la philosophie, la psychologie, la cosmologie, l’ésotérisme, l’épistémologie (harmonie, consonance/dissonance, tonalité/atonalisme, modalité, rythme, parole et chant, etc.)
  • Les résonances humaines de la musique : esthétique, herméneutique, psychologie, musicothérapie
  • La pratique interprétative, notamment des instruments à clavier
  • La musique de Suisse romande

Thèses dirigées au sein de l'ACCRA