Mention « Cinéma et audiovisuel »

     La mention « Cinéma et audiovisuel » se déploie en deux parcours, qui constituent un prolongement de la licence, en approfondissant les enseignements théoriques qui visent à la compréhension des enjeux propres aux images cinématographiques. Mais, que l’accent soit porté sur le champ disciplinaire des études cinématographiques ou sur le milieu de la production, ces deux parcours engagent aussi les étudiants à entretenir aux savoirs un rapport plus actif et créatif, et à les mobiliser dans le cadre de travaux de recherche variés (séminaires, écriture scientifique). Ils visent à l’acquisition d’une expertise sur les questions spécifiques d’expressivité, d’historicité du cinéma, de « production » des œuvres cinématographiques et audiovisuelles – au sens de ce qu’elles produisent, mais aussi des manières dont on les produit.

     Le parcours « Coproduction internationale d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles », résolument universitaire, permet aux étudiants d’acquérir également des  compétences de métier plus ciblées, dans le champ de la production et de la coproduction d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles. S’inscrivant dans un cursus en études cinématographiques, au sein de la faculté des arts, adossé à une équipe de recherche plaçant au centre de ses préoccupations la création et la réflexion artistiques, ce parcours entend se saisir des questions de production en ce qu’elles se situent au croisement de l’Art et de l’Industrie. De David O. Selznick à Sarah Green, productrice de Jeff Nichols, en passant par Humbert Balsan, on sait bien, en effet, qu’un producteur n’est pas qu’un financier, mais que ses compétences doivent être artistiques, économiques, techniques… Le cursus fait place à ces différentes facettes de la production (culturelles, stratégiques, entrepreneuriales). Lancé en 2014, et sans équivalent aujourd’hui en France, ce cursus se déploie au cœur d’une ville européenne par excellence, Strasbourg, qui accueille le siège de la chaîne de télévision européenne ARTE, le secrétariat exécutif d’EURIMAGES, les bureaux de l’Observatoire Européen de l’Audiovisuel, et nombre d’acteurs du secteur, comme Philippe Avril (Les films de l’étranger), producteur associé à la formation.

     Le parcours « Théorie, analyse et histoire des formes cinématographiques » forme à la recherche universitaire dans le champ disciplinaire des études cinématographiques. Il place en son cœur l’appréhension de questions propres à l’image cinématographique, aux films et au médium dont ils procèdent. Comme tout cursus axé sur la recherche, ce parcours repose sur un socle à la fois :

• théorique, parce qu’il requiert et permet de continuer à acquérir des notions pointues en histoire des formes cinématographiques, en esthétique du cinéma, et en théorie de l’image ;
• pratique, parce qu’il fait une place centrale à l’analyse filmique (école de l’attention, pratique du regard), mais aussi parce qu’il engage l’étudiant à mobiliser et à parfaire des compétences scripturales et d’organisation qui sont essentielles à la réussite d’un travail de recherche.