Olivier Crocitti Feux d'artifices de bons sentiments : mais... qu'est ce que l'art ? : transformer l'incoercible confrontation entre démocratisation de la culture et démocratie culturelle afin de définir des complexes artistiques

En bref

Le 16 juin 2016

(université de Strasbourg)
67000 Strasbourg

Entrée libre

 

     Olivier CROCITTI soutient le jeudi 16 juin 2016 sa thèse en arts (esthétique) intitulée « Feux d'artifices de bons sentiments : mais... qu'est ce que l'art ? : transformer l'incoercible confrontation entre démocratisation de la culture et démocratie culturelle afin de définir des complexes artistiques », et effectuée sous la direction de Daniel PAYOT (professeur à l'université de Strasbourg, membre de l’ACCRA) à l'université de Strasbourg et avec le soutien de l'ACCRA.

     Des informations supplémentaires liées à la thèse peuvent être consultées sur les sites theses.fr ou du SUDOC.

Composition du jury

     Le jury est composé de :

  • Jean-Pierre ESQUENAZI, professeur en sciences de l'information et de la communication à l'université Lyon 3 (France) - président du jury et rapporteur
  • Bernard GOY, conseiller aux arts plastiques à la DRAC Alsace (France)
  • Marc JIMENEZ, professeur émérite en philosophie à l'université Paris 1-Panthéon-Sorbonne (France) - rapporteur
  • Geneviève JOLLY, professeur en histoire, esthétique et théorie des arts de la scène à l’université de Strasbourg (France)
  • Daniel PAYOT, professeur en philosophie de l'art à l'université de Strasbourg (France)

Résumé

     Après avoir partagé les politiques culturelles majoritairement actives en trois modèles et modes afin de définir ce qu'est La Culture, je travaille à une catégorisation de l'objet de vulgarisation de cette Culture, à savoir l'Art, et à une cartographie de son ou ses sujets, à savoir le spectateur et sa place, pour finalement essayer de proposer un mode d'action culturelle nommé non plus politique culturelle mais politique artistique. De La Critique à La Critique de la Critique de la Critique, en passant par La Critique de la Critique, je cherche à sortir de la confortable définition polysémique régnant sur le territoire culturel et à la Tour des Arts, et ce dans le projet utopique de transfiguration de leurs architectures.

Abstract

     The Great Culture and the Great Public as mythical as Alexander or From the art of taking distance. What is art? Verfremdung → to make stranger. While cultural exhibition tends to be events that are most often apprehended through their relation to the Great Public – sometimes legitimating, sometimes repulsive,sometimes motive and often simultaneously recipient, adjuvant, opponent, expected, persona non grata andalmost always juge-baromètre arpenteur, supposedly outside of concern of that event – we will try to bringout from these different policies (that pay close attention to numerical parameters) the complicities and contradictions between artistic/cultural practices and democratic practice. Can we still bet on subvertissant power of cultural production as ideological enhancer and democratical antioxidant whereas the culturallandscape seems to be shaped by a festivisation oxymoronique, a nivellement-exacerbant?