Maxime Favard Manières de faire le projet et manières de faire des mondes

En bref

 

Le 7 décembre 2016
à 14h00

Nouveau Patio (université de Strasbourg)
20a rue René Descartes, 67000 Strasbourg
amphithéâtre Alain Beretz

Entrée libre

 

     Maxime FAVARD soutient le mercredi 7 décembre 2016 sa thèse en arts visuels (design) intitulée « Manières de faire le projet et manières de faire des mondes », et effectuée sous la direction de Pierre LITZLER (professeur à l'université de Strasbourg, membre de l’ACCRA) à l'université de Strasbourg et avec le soutien de l'ACCRA.

     Des informations supplémentaires liées à la thèse peuvent être consultées sur les sites theses.fr ou du SUDOC.

Composition du jury

     Le jury est composé de :

  • Pierre-Damien HUYGHE, professeur en esthétique à l'université Paris 1-Panthéon-Sorbonne (France) - rapporteur
  • Pierre LITZLER, professeur en arts visuels à l'université de Strasbourg (France)
  • Daniel PAYOT, professeur en philosophie de l'art à l'université de Strasbourg (France) - président du jury
  • Chris YOUNES, professeur en philosophie et psychosociologie à l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-la-Villette (France) - rapporteur

Résumé

     Cette recherche s’inscrit dans le contexte particulier d’une étude en design portant sur la multiplicité des conduites de projet. Des origines gréco-latines, de « mania » à « manuarius », le terme « manière » nous prédispose ici au sens d’une « habile folie ». Une acception qui permet alors d’interroger les « manières de faire le projet » de design comme des pratiques de l’écart. Invités ainsi à cheminer sur le terrain de polarités divergentes, dans une discipline faite à la fois de ruptures et d’accompagnements, nous sommes conviés par cette aporie à un nécessaire dépassement dogmatique. Des singularités à l’unicité plutôt que de l’universalité à l’unité, cette recherche construit l’hypothèse d’un dessein commun : faire-monde par des manières de faire des mondes. L’analyse de quelques projets qui intéressent la multiplicité nous conduit aussi à dégager la tension que peut entretenir le design à l’égard de l’environnement. À partir d’un intérêt critique envers des projections qui évoquent l’idée d’un paradigme de « centrement et de séparation » de l’homme dans le monde, la thèse interroge ensuite son renversement par des valeurs de « décentrement et d’inséparation ».

Abstract

     This research is part of a study in design on the multiplicity of ways in project management. The word « manner », with its Greco-Latin origins from « mania » to « manuarius » inclines us to take it as « skilful folly ». This meaning allows us to question the various « manners to conduct the design project » as gap practices. Thus, we are invited to explore the field of divergent polarities in a discipline made of breaches and guidance. This aporia leads us to consider a necessary dogmatic passage. From singularities to unicity rather than from universality to unity, this research is constructed on the assumption of a common purpose: make the world through manners of making worlds.The analysis of a few projects related to multiplicity leads us to bring out the tension between design and the environment. Taking a critical stance toward projections evoking the idea of a « centering and separating » paradigm, this research questions afterwards its inversion through « de-centering and de-separating » values.