Emmanuelle Ebel L'objet marionnettique sur la scène contemporaine : le corps utopique

En bref

Le 9 mai 2011

(université de Strasbourg)
67000 Strasbourg

Entrée libre

 

     Emmanuelle EBEL soutient le lundi 9 mai 2011 sa thèse en arts du spectacle (études théâtrales), intitulée « L'objet marionnettique sur la scène contemporaine : le corps utopique », et effectuée sous la direction de Germain ROESZ (professeur à l’université de Strasbourg, membre de l’ACCRA) à l'université de Strasbourg et avec le soutien de l'ACCRA.

     Des informations supplémentaires liées à la thèse peuvent être consultées sur les sites theses.fr ou du SUDOC.

Composition du jury

     Le jury est composé de :

  • Germain ROESZ, professeur en arts visuels l'université de Strasbourg (France)

Résumé

     L’analyse des grandes lignes esthétiques des arts de la marionnette conduit à une évaluation de leurs enjeux contemporains et des mécanismes qui les structurent. L’objet marionnettique instaure une brèche dans la stabilité des représentations en fabriquant des corps défigurés et transitoires. Il fait émerger un espace intermédiaire qui n’appartient ni au manipulateur ni au spectateur. Ce détour donne accès à une nouvelle logique du sens. Les arts de la marionnette produisent un corps utopique : corps scénique libre, dégagé au maximum de ses ancrages et de ses contraintes, qu’il s’agit de produire collectivement ici et maintenant, dans une réciprocité entre création et regard. Plus qu’une prothèse, elle est un simulateur capable d’engendrer des représentations et des mondes alternatifs.

Abstract

     Analysing the outline of the arts of puppetry leads to an assessment of their contemporary issues and of the mechanisms that structure them. The “puppetic” object creates a gap in the stability of representations by making disfigured and transient bodies. It creates an intermediate space that belongs neither to the puppeteer or the spectator. This detour gives access to a new sense of meaning. The arts of puppetry produce an utopian body on stage: set free, it reaches the maximum of its moorings and its constraints. It has to be collectively produced, in reciprocity between creation and sighting. More than a prosthesis, the “puppetic” object is a simulator capable of generating new representations and alternative worlds.