Pauline Gaudin-Indicatti L’acte d’image. Notes, réflexions, positions : naviguer, ici ou ailleurs, avec (ou sans) son mobile

En bref

 

Le 27 septembre 2018
à 14h30

Palais universitaire (université de Strasbourg)
9 place de l'Université, 67000 Strasbourg
salle 27

Entrée libre

 

     Pauline GAUDIN-INDICATTI soutient le vendredi 27 septembre 2018 sa thèse en arts visuels (esthétique) intitulée « L’acte d’image. Notes, réflexions, positions : naviguer, ici ou ailleurs, avec (ou sans) son mobile », et effectuée en cotutelle internationale entre l’université de Strasbourg et l’université fédérale du Rio Grande do Sul de Porto Alegre, sous la direction de Françoise VINCENT-FERIA (professeur émérite à l'université de Strasbourg, membre de l’ACCRA) et Maria Ivone dos SANTOS (professeur de l’université fédérale Rio Grande do Sul, membre du PPGAV) à l'université de Strasbourg et avec le soutien de l'ACCRA.

     Des informations supplémentaires liées à la thèse peuvent être consultées sur les sites theses.fr ou du SUDOC.

Composition du jury

     Le jury est composé de :

  • Sylvie COELLIER, professeur en arts plastiques et sciences de l’art à l'université Aix-Marseille (France)
  • Grazia GIACCO, maître de conférence HDR en musique et didactique de l'éducation musicale à l'université de Strasbourg (France)
  • Maria Ivone dos SANTOS, professeur en arts visuels à l'Université Federale du Rio Grande do Sul de Porto Alegre (Brésil)
  • Hélio FERVENZA, professeur en arts visuels à l'Université Federale du Rio Grande do Sul de Porto Alegre (Brésil) - président du jury
  • Nicolas THELY, professeur en art, esthétique et humanités numériques à l'université de Rennes 2 (France) - rapporteur
  • Françoise VINCENT-FERIA, professeur émérite en arts visuels, à l'université de Strasbourg (France)

Résumé

     A une époque où les technologies digitales, la profusion d’images reçues et partagées, la vitesse et la mobilité n’ont jamais été si manifestes, se pose la question de la relation entre les gestes, les objets connectés et les pratiques créatives artistiques voire « amateures ». Dans un monde désormais localisable, connu et reconnu de tous, l’expérience du voyage traditionnel aurait-elle laissé place à la navigation de tous les jours sur Internet ? Que provoque la présence de cet outil dans l’expérimentation de l’artiste ? Comment l’utilise-t-il ? Montre-t-il, d’ailleurs, quelque chose de cette expérience ? De nouvelles formes apparaissent-elles avec l’accompagnement du téléphone mobile, intelligent ? Changent-elles notre perception et relation à l’image ? Que produit l’environnement numérique sur ces formes, qui, quand elles se révèlent, ou sont révélées, contrastent singulièrement avec les œuvres d’art dites « traditionnelles ». Elles constituent des modes de résistance face aux conceptions « reconnues » de l’art, comme celles de la présentation de l’œuvre. Un des enjeux essentiels de la thèse pointe la réflexion sur l’acte d’image réalisée avec le mobile, ou le geste « fait » souvent plus que l’œil « voit » ou contrôle. Une expérience artistique et réflexive au cœur de mobilités cumulées ; où un nouveau paradigme de l’œuvre, des modes de diffusion est spécifiquement pensé en relation avec l’image saisie.

Abstract

     At this time of digital technologies, the profusion of received and shared images, speed and mobility have never been so evident, we can discuss the question of the relationship between gestures, connected objects and creative artistic practices, which can appear as “amateurs”. In a world now localizable, known and recognized by all, the experience of traditional travel would have given way to navigation on the Internet every day? What can cause the presence of this tool in the artist experimentation? How does he use it? Does he show, although, something of this experience? Do new forms appear with the accompaniment of the mobile phone, intelligent? Do they change our perception and relationship to the image? What does the digital environment produce on these forms, which, when they are revealed, or if they are revealed, are contrasting to the so-called "traditional" works of art. They constitute modes of resistance to the "recognized" conceptions of art like those of the work presentation. One of the essential object of the thesis is the reflection on the act of image realized with the mobile, or the gesture “made” often more than the eye "sees" or controls the frame. It is an artistic and reflective experience at the heart of cumulative mobility; where a new work paradigm, modes of diffusion is specifically thought in relation to the captured image.