Miona Dimitrijevic Les transformations des relations tonales, des fonctions et des types formels contribuant à l'unité compositionnelle dans les œuvres orchestrales de Max Reger

En bref

Le 15 septembre2017

(université de Strasbourg)
67000 Strasbourg

Entrée libre

 

     Miona DIMITRIJEVIC soutient le vendredi 15 septembre 2017 sa thèse en musicologie (critique et interprétation de la musique) intitulée « Les transformations des relations tonales, des fonctions et des types formels contribuant à l'unité compositionnelle dans les œuvres orchestrales de Max Reger », et effectuée sous la direction de Xavier HASCHER (professeur à l'université de Strasbourg, membre de l'ACCRA) à l'université de Strasbourg et avec le soutien de l'ACCRA.

     Des informations supplémentaires liées à la thèse peuvent être consultées sur les sites theses.fr ou du SUDOC.

Composition du jury

     Le jury est composé de :

  • Jean-Marc CHOUVEL, professeur en musicologie à l'université Paris-Sorbonne (France) - président et rapporteur
  • Henri GONNARD, professeur en musicologie à l'université de Tours (France) - rapporteur
  • Xavier HASCHER, professeur en musicologie à l'université de Strasbourg (France)
  • Charles WILSON, maître de conférences en musicologie à Cardiff University (Royaume-Uni)

Résumé

     L’analyse examina l’impact des relations tonales, des fonctions et des types formels transformés sur l’unité compositionnelle dans les œuvres orchestrales de Max Reger. Le contexte théorique est celui de nouvelles Formenlehre et Harmonielehre. La forme conçue comme une succession des fonctions fut analysée sur la base de la théorie des fonctions formelles de Caplin. Son apparatus analytique a été combiné avec le modèle sophistiqué de ponctuation et le concept de la déformation de la théorie de la sonate de Hepokoski et Darcy. En examinant les relations et la structure tonales, l’analyse adhère au concept de la monotonalité de Schoenberg. L’attention analytique fut focalisée sur les motifs harmoniques dérivés des accords, des progressions et de la ligne de basse. La Grundgestalt (une configuration fondamentale) fut perçue comme une structure motivique ou un contour intervallique quasi-arythmique. L’analyse montra comment Reger avait confirmé la clarté de l’unité tonale du mouvement ou de l’œuvre.

Abstract

     The analysis examined the impact of tonal relations and transformed formal types and functions on the compositional unity in Max Reger’s orchestral works. The theoretical background consisted of New Formenlehre and Harmonielehre. The form conceived as a succession of functions, was analyzed on the basis of Caplin’s formal function theory. His analytical apparatus was combined with the sophisticated punctuation model and the concept of “deformation” developed in the competing sonata theory of Hepokoski and Darcy. In consideration of tonal relationships and structure, the analysis adhered to Schoenberg’s concept of monotonality. The analytical attention was focused on harmonic motives derived from chords, progressions and the bass line. The Grundgestalt (basic configuration) was perceived as a motivic structure or quasi-arrhythmic interval contour. The analysis showed how Reger has confirmed the clarity of the tonal unity of a movement or work in whole.