Mahmoud Chahdi Le théâtre au Maroc : pour une institutionnalisation de la politique culturelle

En bref

Le 15 décembre 2016

(université de Strasbourg)
67000 Strasbourg

Entrée libre

 

     Mahmoud CHAHDI soutient le jeudi 15 décembre 2016 sa thèse en arts du spectacle (études théâtrales) intitulée « Le théâtre au Maroc : pour une institutionnalisation de la politique culturelle », et effectuée sous la direction de Geneviève JOLLY (professeur à l’université de Strasbourg, directrice de l’ACCRA) à l'université de Strasbourg et avec le soutien de l'ACCRA.

     Des informations supplémentaires liées à la thèse peuvent être consultées sur les sites theses.fr ou du SUDOC.

Composition du jury

     Le jury est composé de :

  • Catherine DOUZOU, professeur en littérature française et arts du spectacle à l'université François Rabelais de Tours (France) - rapporteur
  • Geneviève JOLLY, professeur en histoire, esthétique et théorie des arts de la scène à l’université de Strasbourg
  • Patrick TENOUDJI, professeur en sociologie à l'université de Strasbourg (France)
  • Daniel URRUTIAGUER, professeur d’économie et d’esthétique à l’université Lumière Lyon 2 (France) - président du jury et rapporteur

Résumé

     La nécessité d'une politique culturelle, aujourd'hui au Maroc, s'impose tant au niveau politique que social. Il est urgent que s'élabore une vision d'ensemble cohérente, respectant les engagements pris par le Maroc au lendemain du printemps arabe, à travers la nouvelle constitution de 2011, en raison d'une pratique artistique qui tire ses origines de la période située avant l'indépendance. Le parcours qu'ont connu les différents arts, parmi lesquels le théâtre a joué un rôle important, a dessiné un paysage culturel diversifié, et actuellement conscient de la nécessité de conduire un projet politique que pourraient adopter les différents acteurs institutionnels. L'État a en effet la responsabilité de définir, de soutenir, mais surtout de protéger le secteur culturel. Le choix de la pratique théâtrale, comme principal outil d'analyse du secteur culturel, vient de sa nature éminemment sociale, qui lui a permis d'être proche d'un public marocain, à la fois populaire et savant, mais notre approche prend plus largement en compte ce qui relève de l'art et de la culture au Maroc.

Abstract

     The urgent requisite for a cultural policy in Morocco imposes itself today with unrivalled expectancy on both political and social planes. Owing to an artistic practice whose origins hark back to the period prior to lndependence, it is indeed urgent to develop an overall coherent vision that highly esteems the commitments pledged by Morocco shortly after the Arab Spring through the new constitution of 2011. The course that the various arts have known, including the theater that has played an important role, has drawn various and sundry cultural landscapes, and is now mindful of the need to lead a political project which yet various institutional actors could adopt. Actually, the state has the responsibility to define, support, and, more importantly, protect the cultural sector. The choice of the histrionic praxis, which elbows itself as the most significant toolkit of overhauling the cultural sector, tends to corne from its eminent social nature, which grants it the privilege of getting closer to popular and scholarly pulses of the Moroccan public. Our approach here takes much more into account than what is an art and culture in Morocco.