Anke Vrijs Métamorphoses permanentes : image du corps reproduite, entre filiation et engendrement

En bref

Le 18 juin 2011
à 10h30

Palais universitaire (université de Strasbourg)
9 place de l'Université, 67000 Strasbourg
salle des Combles

Entrée libre

 

     Anke VRIJS soutient le samedi 18 juin 2011 sa thèse en arts plastiques, intitulée « Métamorphoses permanentes : image du corps reproduite, entre filiation et engendrement », et effectuée sous la direction de Jean-François ROBIC (professeur à l’université de Strasbourg, membre de l’ACCRA) à l'université de Strasbourg et avec le soutien de l'ACCRA.

     Des informations supplémentaires liées à la thèse peuvent être consultées sur les sites theses.fr ou du SUDOC.

Composition du jury

     Le jury est composé de :

  • Bernard ANDRIEU, professeur en philosophie et épistomologie à l'université de Nancy 1 (France) - rapporteur
  • Gisèle GRAMMARE, professeur en arts plastiques à l'université Paris 1-Panthéon-Sorbonne (France) - président du jury et rapporteur
  • Jean-François ROBIC, professeur en arts plastiques à l’université de Strasbourg (France)
  • Germain ROESZ, professeur en arts visuels à l'université de Strasbourg (France)

Résumé

     Partie de l'intuition des liens intrinsèques entre corps et image, nous constatons que le corps et son image suscitent de nombreuses questions. Si pendant des siècles les filiations d'une image à l'autre étaient assez lisibles - copie, reprise, répétition, interprétation, plagiat ou remake par exemple -, aujourd'hui l'image du corps et les transformations multiples de cette image s'intègrent dans une démarche oscillant entre un travail sur l'image unique et l'image multiple. Copie et original sont des notions qui se brouillent et qui perdent leurs sens premier. Production et reproduction d’images se confondent. L'image se présente plutôt comme étant en transition dont les étapes de transformation successives sont plus ou moins lisibles. Nous postulons et supposons alors que l'image transformée est hybride (elle contient du neuf et de l'ancien, palimpseste et souvenir). L'interdépendance des images nous mènera à supposer que l'image est en métamorphose permanente, autrement dit, à voir si la production de l'image ne serait pas également recréation de celle-ci. Se pose alors la question du modèle en relation avec la production et la métamorphose par la reproduction partielle ou complète. Nous supposons que d'un médium à l'autre, l'image pourrait être recréée et que cette recréation se ferait au profit du mode de la récréation, du jeu.

Abstract

     Starting from the intuition that body and image are closely linked, we have then observed that this connection raises some interesting questions. Considering that for centuries, the relations of one image to another had been easily identifiable, it is to be admitted that today, the image of the body and its numerous transformations is part of a process involving a constant dialogue between unique and multiple images. The concepts of copy and original have become blurred and have lost their primary meaning. Actually, the production and reproduction of images have gotten mixed up. The image should therefore be considered as being in permanent transition, the steps of its successive transformations being more or less legible. We postulate and suppose that the transformed image is a hybrid, containing new and ancient elements, superimpositions and memories. The interdependence of images leads us to consider that the image is in a state of permanent metamorphosis and that its production may also be a re-creation. This raises the question of the relationship between the model, the production process and the idea of metamorphosis through partial or total reproduction. We suppose that from one medium to the other, the image can be recreated. This recreation could then lead to the idea of fun and games.