En bref
Du 11 au 12 avril 2019
de 14h00 à 17h00 (le 11 avril)
de 9h00 à 12h00 (le 12 avril)
Misha (université de Strasbourg)
5 allée du Général Rouvillois, 67000 Strasbourg
salle de Europe
Entrée libre sur inscription
Rencontre organisée et animée par Anaïs BERNARD, avec le soutien de l'ACCRA, de DV Group Paris, de l'Ecole supérieure d'art et de design ESAD-TALM, du laboratoire LS2N (université de Nantes), de la Société civile des auteurs multimédia de Paris (Bourse « Brouillon d'un rêve, Pierre Schaeffer » 2016), et de la Région Pays de la Loire (appel à projets Recherche 2017 « Amorçage » dans le cadre du programme de recherche Fonds Recherche et Innovation ; et bourse ARTEX 2018).
Ce dispositif de réalité virtuelle émotive met en relation le sujet du film, l’exploration de notre inconscient mené par Sigmund Freud, avec les avancées récentes dans le domaine des neurosciences. Elle propose un type d’immersion innovant, combinant un casque VR et EEG et un mode d'interaction implicite qui rend perceptible l’intériorité émotionnelle du spectateur.
Le film d'une trentaine de minutes, librement inspiré du Scénario Freud de Jean-Paul Sartre, met en scène une séance d’hypnose entre Freud et son patient Karl, à la suite de laquelle le médecin décidera d’abandonner cette pratique. L’état émotionnel de chaque spectateur, analysé par les capteurs EEG, agit en temps réel sur la bande sonore réalisée par le compositeur Matias Harju. Le spectateur peut choisir de vivre la séance du point de vue du thérapeute ou du patient.
Marie-Laure Cazin est cinéaste, enseignante à l'ESAD-TALM, Ecole Supérieure d'Art et de Design du Mans et à l'Ecole des Arts de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle est membre du Enactive Virtuality Research Group à l’université de Talinn (Estonie) et actuellement doctorante en Art et Sciences de l'art à l'université Aix-Marseille. Plasticienne de formation, elle a réalisé plusieurs courts-métrages de fiction, présentés à des festivals internationaux comme le festival international de Locarno ou la Mostra de Sao Paulo, puis elle a développé des dispositifs, les Living Cinema, au croisement du cinéma, du spectacle vivant et de l’art numérique. Plusieurs de ses projets art-science ont fait l’objet de collaborations avec des équipes transdisciplinaires, en particulier pour développer des interactions émotionnelles avec le film, à partir de capteurs physiologiques.