Journée d'études « Input - Output: Cracking, Grey Boxing and other Things » reportée

Sommaire

En bref

 

Reportée

Maison de l'Université (université de Saint-Etienne)
10 rue Tréfilerie, 42000 Saint-Etienne
salle des spectacles
  
  Entrée libre

 

     Journée organisée par Gwenaëlle BERTRAND, Maxime FAVARD et David-Olivier LARTIGAUD, avec le soutien de l'ACCRA, de l'EA 3068 CIEREC (université Jean Monnet de Saint-Etienne), du projet ARTS (université de Saint-Etienne) et de Random (lab) (Ecole supérieure d'art et design de Saint-Etienne). Cette journée précède une seconde journée d'études intitulée « Downcycling - Upcycling: Makers, Grey Energy & other Things » qui aura lieu à Strasbourg le 16 avril 2020.

     Comme Dominique Cardon l’exprime, « Décoder le numérique doit nous rendre curieux du fonctionnement concret, technique et pratiques des nouveaux outils dont la programmation informatique est le langage » (Cardon, 2019, p. 10). Dans cette filiation, la rencontre intitulée Input-Output: Cracking, Grey Boxing and other Things permet d’interroger la place et les rôles de l’outil informatique, de l’algorithme et de la programmation dans la création contemporaine. On s'intéressera à comprendre dans quelle mesure le numérique modifie les matières de concevoir et de produire, et pour quels agirs ? Les figures du hacker et du maker permettront de rendre compte d’alternatives à ce qui se joue actuellement avec les technologies du numérique. On parlera d’autonomie technologique, de situations de résilience, de capacités d’agir et d’imagination de sorte qu’à travers les technologies du numérique, la « faculté d’exister » prenne son sens. Miguel Benasayag encourage ainsi à « admettre la réalité de la gouvernementalité algorithmique » (Benasayag, 2019, p. 71) qui structure et oriente déjà nos vies afin de s’efforcer à « coloniser la machine digitale au service de l’émancipation » (Benasayag, 2019, p. 11). En d’autres mots et selon l’auteur, « [...] à nous désormais de construire des expériences et des pratiques d’hybridation avec la technique qui respectent la singularité du vivant et de la culture » (Benasayag, 2019, p. 88).