En bref
Le 27 avril 2013
de 09h30 à 15h30
Collège doctoral européen (université de Strasbourg)
46 boulevard de la Victoire, 67000 Strasbourg
Amphithéâtre
Entrée libre
Journée organisée par Christophe DAMOUR et Christian VIVIANI, avec le soutien de l'ACCRA, de l'EA 3208 Pratiques et poétiques (université Rennes 2) et de l'EA 4256 LASLAR (université de Caen Normandie).
Cette journée est le troisième volet d'une série de journées d'études organisées tout au long de l'année 2013 et dont l’objet est d’examiner la question spécifique de l’acteur confronté au phénomène de la sérialité.
La première journée d’études, co-organisée par l’université du Havre, a eu lieu le 2 février 2013 à l’université de Caen Basse-Normandie et a été consacrée à l’acteur dans les séries télévisées, qui exerce son métier dans la durée, en développant son personnage sur plusieurs épisodes et saisons.
Lors de la deuxième journée d’études qui s’est tenue le 23 mars 2013 à l’université Paris Ouest Nanterre, en collaboration avec le CICLAHO (groupe de recherche sur le cinéma classique hollywoodien), nous nous sommes intéressés à la question des « incarnations en série » que propose le cinéma, selon deux axes d’étude : les interprétations d’un même personnage par des acteurs différents et l’évolution d’un personnage interprété par un même acteur au fil de films en série.
Pour cette troisième journée, nous l'attention a été portée sur l’acteur « à emploi », qui incarne le même type de personnage de film en film. Qu’implique pour l’acteur, pour son image et pour sa carrière, le fait d’être confiné dans un emploi, par le jeu de conventions expressives héritées du théâtre classique et même de pseudo-sciences comme la physiognomonie ? Cette récurrence du même type de rôle est-elle le signe d’une certaine inertie, d’un enfermement dans une même palette de jeu ? Quelle peut être la part de liberté créatrice dans un emploi ? L’acteur peut-il amener des variations ou improviser à partir de ce socle prédéfini que constitue son emploi ? Comment parvient-il, dans certains cas, à se libérer de cette contrainte pour jouer avec les conventions, voire les clichés, attachés à tel ou tel type de personnage, par exemple en en prenant le contre-pied ou en les parodiant ? Nous avons tenté de répondre à ces questions, à partir d’études de cas, puisés dans les cinémas français et américain.