Colloque « Enzo Cormann : dramaturge » 13, 14 et 15 novembre 2024

En bref

 

Du 13 au 15 novembre 2024
de 14h00 à 18h00 (mercredi 13 novembre)
de 9h30 à 18h00 (jeudi 14 novembre)
de 9h00 à 13h00 (vendredi 15 novembre)

Université Lyon 2
16-18 quai Claude Bernard, 69007 Lyon
salle Léonie Villard

ENSATT
4 rue des Sœurs Bouvier, 69005 Lyon
théâtre Laurent Terzieff

Entrée libre

     Colloque organisé par Sylvain DIAZ, Thibault FAYNER et Jérémie MAJOREL avec le soutien de l'ACCRA, de l'UR 15076 FoReLLIS (Université de Poitiers), de l'UR 4160 Passages XX-XXI (université Lyon 2), de la métropole de Lyon, de la Faculté des Lettres (Université Lyon 2) et de la DRED (Université Lyon 2), dans le cadre du groupe de travail «  ».

     Auteur dramatique, romancier, éditeur, penseur, lecteur, pédagogue, acteur, performeur et jazzman, Enzo Cormann (né en 1953) est un homme de théâtre aux multiples facettes. Gageons que l’écriture dramatique constitue peut-être chez lui le point de rassemblement et de dispersion de ce prisme créateur. Après avoir publié ses premières pièces aux éditions de Minuit dans les années 1980, il vient de faire paraître chez Les Solitaires intempestifs une monumentale Histoire mondiale de ton âme en deux tomes. L’ensemble de son œuvre dramatique a reçu en 2020 le Prix du Théâtre de l’Académie française. Or, à ce jour, seuls les numéros spéciaux du magazine Le Matricule des anges en 2005 et de la revue Registres en 2010 ont esquissé l’étude ample et précise que celle-ci nécessite. Par contraste, le rôle de Cormann au sein du département d’écriture dramatique qu’il a fondé à l’ENSATT (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre) à Lyon en 2003 est déjà amplement documenté.

     C’est pourquoi, chercheurs en études théâtrales et en littérature de trois universités différentes, nous souhaitons, avec ce colloque, déplacer la focale, approcher l’œuvre cormannienne dans sa singularité, mesurer les inflexions, voire les tournants, d’une trajectoire, en croisant vision panoramique et lecture de près, sur pièce (Berlin, Ton danseur est la mort, Sang et Eau, Sade, Concert d’enfers, Diktat…). Il ne s’agit pas ici de rendre hommage, de témoigner, de consacrer, de canoniser, mais d’ouvrir l’interprétation. L’œuvre d’Enzo Cormann sera également investie par la scène, un projet d’action culturelle (encore en cours de définition) devant accompagner le colloque.