Colloque « Enseigner la danse : Histoire, rôle et usages du diplôme d’État » 19 et 20 juin 2024

Sommaire

En bref

 

Du 19 au 20 juin 2024
de 10h00 à 17h00 (le 19 juin)
de 10h00 à 16h30 (le 20 juin)

Misha (Université de Strasbourg)
5 allée du Général Rouvillois, 67000 Strasbourg
salle de Conférence

Tram C/E/F arrêt Observatoire

Entrée libre

 

     Colloque organisé par Sarah BRIANT, Emmanuelle DELATTRE-DESTEMBERG, Marie GLON, Mélanie PAPIN et Guillaume SINTES, avec le soutien de l'ANR, de l'ACCRA, du Centre d'étude des arts contemporains (Université de Lille), du LARSH (Université Polytechnique Hauts-de-France) et de l'UR 4249 HCTI (Université de Bretagne occidentale), dans le cadre du groupe de travail «  ».

     Troisième et dernier volet d’un cycle consacré à la construction du métier d’enseignant en danse, ainsi qu’aux conditions et lieux de son exercice, ces journées de recherche et d’expérimentation s’intéressent à l’histoire, au rôle et aux usages du diplôme d’Etat (DE) de professeur de danse, depuis sa mise en place en 1989.

     En effet, selon l’article L362-1 du Code de l’éducation, en France, « Nul ne peut enseigner la danse contre rétribution ou faire usage du titre de professeur de danse ou d’un titre équivalent s’il n’est muni : soit du diplôme de professeur de danse délivré par l’État, ou du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de danse ; soit d’un diplôme français ou étranger reconnu équivalent ; soit d’une dispense accordée en raison de la renommée particulière ou de l’expérience confirmée en matière d’enseignement de la danse, dont il peut se prévaloir. (…) Le présent article s’applique aux danses classique, contemporaine et jazz. »

     S’il est le fruit d’un processus institutionnel de reconnaissance de la danse en France, le DE émane également d’un combat syndical entamé dès les années 1960 et d’un maillage associatif qui proposa des modèles structurants bien avant 1989. Sa mise en œuvre opère néanmoins un tournant majeur dans la formation, la structuration et les conditions d’exercice du métier d’enseignant∙e en danse.

     Ces journées seront ainsi l’occasion d’interroger la genèse du diplôme d’Etat, ses points aveugles mais aussi le devenir du métier d’enseignant en danse. Que disent les options « classique », « contemporaine » et « jazz » sur la construction des catégories en danse ? Qu’en est-il des autres danses et esthétiques chorégraphiques qui n’entrent pas dans le périmètre législatif du DE ? Existe-t-il des contre-modèles ? Comment s’envisage le métier d’enseignant avec ou sans diplôme, en France et sur d’autres territoires ?